Un groupe de personnes assises autour d’une table de conférence.
Christina Wocintechchat

Réunions et formations en ligne

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Les déplacements professionnels représentent une part importante de l’empreinte carbone d‘une organisation. C’est particulièrement vrai pour le secteur de l’aide, qui s’appuie sur les déplacements pour fournir assistance et soutien au monde entier. Réunions, formations, missions, évacuations, congés, les individus voyagent pour de nombreuses raisons.  

L’importance de réduire les voyages en avion

De tous les secteurs, c’est celui des transports qui est le plus dépendant des combustibles fossiles. En 2021, il représentait 37 % des émissions de CO2 des secteurs d’utilisation finale (1). Près de 40 % des particules (PM2,5) proviennent des transports (2). Les voyages d’affaires et professionnels représentent 15 % des déplacements dans le monde. (3)(4) La part des voyages internationaux par avion est passée de 46 % en 2000 à 58 % en 2018, tandis que les transports terrestres internationaux ont diminué de 49 % à 39 % au cours de la même période (les voyages en train représentant 2 % en 2018).

Les voyages d’affaires sont l’un des plus grands contributeurs à l’empreinte carbone d’une organisation. C’est particulièrement vrai pour le secteur de l’aide, qui fournit une assistance dans le monde entier. Réunions, formations, missions, évacuations, congés dans les foyers – les gens voyagent pour de nombreuses raisons.

Quelle est la solution ?

La solution consiste à réduire les déplacementsnotamment en avion, en passant du face à face au distanciel grâce aux outils numériques. Les outils sont variés, de plus en plus performants et adaptés aux besoins (salles polyvalentes, logiciels de réunions en ligne, systèmes vidéo et audio). 

Quels sont les gains ?

De tous les secteurs, c’est celui des transports qui est le plus dépendant des combustibles fossiles. En 2021, il représentait 37 % des émissions de CO2 des secteurs d’utilisation finale (1). Près de 40 % des particules (PM2,5) proviennent des transports (2). Les voyages d’affaires et professionnels représentent 15 % des déplacements dans le monde. (3)(4) La part des voyages internationaux par avion est passée de 46 % en 2000 à 58 % en 2018, tandis que les transports terrestres internationaux ont diminué de 49 % à 39 % au cours de la même période (les voyages en train représentant 2 % en 2018).

Les voyages d’affaires sont l’un des plus grands contributeurs à l’empreinte carbone d’une organisation. C’est particulièrement vrai pour le secteur de l’aide, qui fournit une assistance dans le monde entier. Réunions, formations, missions, évacuations, congés dans les foyers – les gens voyagent pour de nombreuses raisons.

COVID-19 : les leçons apprises

Voyager n’est pas toujours nécessaire pour atteindre les objectifs d’une réunion ou, à plus grande échelle, pour réaliser la mission d’une organisation. Les organisations comme les individus l’ont appris pendant la crise du Covid-19 et se sont adaptés. De nouveaux outils de vidéoconférence se sont généralisés comme alternatives aux réunions en face à face. Ces adaptations ont été un franc succès. Pour autant, les organisations ont réalisé la valeur ajoutée de l’interaction en face à face, car une grande partie de la communication informelle et non verbale est perdue dans les vidéoconférences. À mesure que les mesures de confinement disparaissent, la question de la normalisation de ces nouvelles pratiques en matière d’alternatives aux voyages professionnels se pose. Plus largement, c’est le modèle de fonctionnement de l’organisation qui pose question.

Est-ce facile à mettre en œuvre ?

Les réunions en ligne sont faciles et rapides à mettre en place. Les gains climatiques qui en résultent sont immédiats et visibles par tous. Pour autant, la mission sociale des organisations ne doit pas être remise en cause. Les déplacements non essentiels doivent être identifiés : à l’échelle de l’organisation (missions du siège, formations, réunions) comme des services et des individus. Il est ensuite facile de mesurer et de suivre les progrès obtenus.

Chiffres clés

Actions clés

  • #1 Objectifs clairs de réduction des vols

    Fixer des objectifs clairs de réduction des vols au niveau de l’organisation (top-down), puis répartis entre les différents services (bottom-up). 

  • #2 Trouver des alternatives pour organiser des réunions

    Identifier les réunions qui pourraient être effectuées en ligne sans compromettre les objectifs généraux de l’organisation. Pour le secteur de l’aide, les réunions de débriefing après une mission pourraient être organisées en ligne. 

  • #3 Règle prioritaire pour les réunions par visioconférence

    Introduire une règle prioritaire pour les réunions par visioconférence dans la politique de voyage de l’organisation ; les voyages professionnels deviennent l’exception. 

  • #4 Approbation des déplacements

    Conditionner les déplacements professionnels à l’approbation des responsables hiérarchiques.

  • #5 Logiciel de visioconférence

    Acheter une licence professionnelle d’un logiciel de visioconférence (afin de bénéficier de toutes les fonctionnalités) ; en choisir un qui émet moins de GES.

  • #6 Outils informatiques de facilitation

    Envisager d’utiliser des outils informatiques de facilitation, par exemple un outil de brainstorming en ligne. 

  • #7 Formation et assistance technique

    Proposer une formation (comment utiliser les outils de visioconférence ; comment animer une réunion virtuelle ; découvrir les meilleures pratiques écologiques) et une assistance technique au personnel. 

  • #8 Quantifier les gains

    Quantifier les gains obtenus, grâce à un outil de suivi des émissions carbones. 

À considerer

Pendant la crise du Covid-19, la plupart des organisations sont passées des réunions en face à face aux réunions en ligne. Des organisations ont mesuré les avantages des réunions en ligne, en termes d’émissions de carbone, mais aussi d’économies d’argent et de temps. De nombreuses organisations ont décidé de continuer à utiliser un mélange de réunions virtuelles et de réunions en face à face. Certaines ont déjà inclus la priorité aux réunions en ligne dans leur politique de voyage. 10 Une étude de Deloitte sur les voyages professionnels a montré que la moitié des entreprises interrogées optimisent leur politique de voyage pour réduire leur impact environnemental (8)

L’ETH Zurich a mis à jour sa politique de voyage en 2021, n’autorisant que les voyages professionnels nécessaires et privilégiant les alternatives virtuelles. Les vols sont limités à un strict minimum. Le train ou le bus sont privilégiés pour les destinations qui peuvent être atteintes en moins de 8 heures de trajet. L’utilisation des miles de fidélité gagnés lors de voyages professionnels est interdite pour un usage privé.Plus globalement, depuis 2018, l‘ETH Zurich s’est fixé des objectifs ambitieux de réduction des voyages en avion, a fortement sensibilisé son personnel et a développé des incitations, outils et mécanismes spécifiques pour soutenir l‘action. Un système de suivi des données d’empreinte carbone, un outil de réservation de voyages, un arbre de décision des vols, un prix pour les voyages durables, de meilleurs outils de réunions virtuelles et même leur propre taxe carbone interne (9)

 

Le Tyndall Centre Travel encourage la réduction des émissions de carbone en demandant à ses collaborateurs de fixer des objectifs individuels et d’utiliser un arbre de décision pour évaluer s’il faut ou non se déplacer pour le travail. (10)

Le North Yorkshire County Council (UK) a estimé que le passage aux réunions en ligne a généré des économies globales annuelles de 131 338 miles, soit 55 221 £ et 668 jours de travail autrement perdus en temps de déplacement soit l’équivalent de 36,774 tonnes d’émissions de CO2. (11)

L’université du Michigan a développé un outil permettant d’estimer les émissions des conférences virtuelles. Une étude de cas montre qu’une conférence virtuelle organie en mai 2020 a produit 66 fois moins d’émissions de gaz à effet de serre que ne l’aurait fait un rassemblement international en personne à San Francisco. (12)

Expériences réussies

Outils et bonnes pratiques

Pour aller plus loin

(1)Improving the sustainability of passenger and freight transport, IEA, 2023. En savoir plus.

(2) Air pollution sources, European Environment Agency, 2021. En savoir plus.

(3) International Tourism Highlights, World Tourism Organisation, 2019. En savoir plus.

(4) Expenditure of business tourists worldwide from 2001 to 2021, Statista. En savoir plus.

(8) Greenspector. En savoir plus.

(9) Stay Grounded, ETH Zurich. En anglais. En savoir plus.

(10) L’arbre de décision du Tyndall Centre sur les voyages. En anglais. En savoir plus.

(11) This is The Coast, Online Meetings to Continue at North Yorkshire County Council, 2022. En anglais. En savoir plus.

(12) The University of Michigan News, Virtual conference CO2 emissions quantified in new study. En anglais. En savoir plus.; Grant Faber, « A framework to estimate emissions from virtual conferences, » International Journal of Environment Studies 78 (4): 608-623, 2021. En anglais. En savoir plus.

 

  • ADEME, Etude sur la caractérisation des effets rebond induits par le télétravail, 2020. En savoir plus.
  • Grant Faber, « A framework to estimate emissions from virtual conferences, » International Journal of Environment Studies 78 (4): 608-623, 2021. En anglais. En savoir plus.
  • Deloitte, « Return to a world transformed: How the pandemic is reshaping corporate travel corporate travel study », 2021. En anglais. En savoir plus.
  • UNWTO, International Tourism Highlights, 2019. En anglais. En savoir plus.
  • Statista, Distribution of travel and tourism spending worldwide in 2019 and 2021, by type. En anglais. En savoir plus.
  • Calculez les émissions des vols ici..
  • Greenspector. En savoir plus.

Photo de couverture © Christina Wocintechchat/Unsplash.