Un gros plan d’une carte mère de PC et d’autres appareils électroniques présentant les déchets d’équipements électriques et électroniques.
© Set Sj/Unsplash.

Déchets d’équipements électriques et électroniques

Adopter une meilleure gestion amont et aval de ses équipements électriques et électroniques (EEE) afin de réduire l’impact climatique mais aussi les pollutions locales associées.

Pourquoi est-ce important ?

Les Equipements Electriques et Electroniques (EEE) (1) sont des produits particuliers : leur production, utilisation et fin-de-vie polluent l’environnement et libèrent des gaz à effet de serre (utilisation d’énergie, de produits chimiques et d’extraction minière, composants toxiques, etc.), et ils contiennent des métaux rares et non renouvelables de plus en plus difficiles à trouver.

La production mondiale de Déchets d’Equipements Electriques et Electroniques (DEEE) augmente de 3 à 4% par an et a dépassé 57 millions de tonnes en 2021. (2) Parallèlement à la consommation croissante de produits électroniques, la durée de vie de ces produits est aussi de plus en plus courte.

En 2019, les DEEE avaient un taux de recyclage de 42,5% en Europe, ce taux n’était que de 11,7% en Asie et de 0,9% en Afrique. (3) Or, certains de ces déchets représentent un danger pour l’environnement et la santé en raison de la présence potentielle de métaux lourds, de la pollution dans les mines d’extraction ou dans les décharges, et des émissions de gaz à effet de serre associées.

Chiffres clés

53,6 millions

de tonnes métriques (Mt) de déchets électroniques auraient été générées dans le monde en 2019 (4)

17,4 %

La même année, seulement 17,4 % des déchets électroniques ont été officiellement collectés et recyclés (5)

57,4 millions

La production de déchets électroniques pourrait avoir atteint 57,4 millions de tonnes en 2021 (6)

74,7 millions

En 2030, le volume de déchets électroniques mondiaux pourrait atteindre 74,7 millions de tonnes (7)

Pourquoi est-ce une question clé pour le secteur de l’aide ?

Souvent les pays d’intervention n’ont pas de systèmes de gestion des déchets appropriés et, s’ils existent, ces systèmes peuvent être surchargés ou neutralisés en situation de crise. Certains pays ont des législations mais qui ne sont pas toujours appliquées.

Dans les pays en voie de développement, les déchets sont la plupart du temps déversés dans des décharges à ciel ouvert ou incinérés, sans être vraiment triés. Lorsqu’ils ne sont pas enterrés ou brûlés, les DEEE y sont parfois l’objet d’un recyclage artisanal sans précaution pour les personnes ou l’environnement.

Le secteur de l’aide utilise de nombreux équipements électriques et électroniques (EEE) tels qu’ordinateurs, téléphones portables, climatiseurs, imprimantes, panneaux solaires avec leurs batteries, réfrigérateurs, télévisions pour les plus fréquents. La grande majorité de ces équipements finissent leur vie sur le terrain et ne font pas l’objet d’une prise en charge appropriée.

Un ordinateur est posé sur une table dans une pièce.
© Md Riduwan Molla/Unsplash.

Solutions clés

  • #1 Suivre, planifier, informer

    Une bonne gestion des DEEE implique une planification et un suivi des déchets en amont. Faire le suivi consiste à mesurer et collecter des informations permettant de dimensionner et de planifier les activités et les flux de produits et de déchets. La planification est l’étude des ressources humaines, matérielles et financières nécessaires à la gestion durable des DEEE ainsi que des compétences et ressources locales existantes. Même si les effets positifs de la réduction de DEEE resteront à peine visibles à l’échelle d’une organisation, il est important de valoriser le processus et de partager des objectifs mesurables afin de motiver le personnel, tant les techniciens que les usagers.

    Une organisation peut :

    • Mettre en œuvre un suivi des DEEE, incluant l’enregistrement des volumes et types de déchets générés.
    • Identifier les ressources nécessaires à la mise en œuvre d’une gestion appropriée des DEEEE.
    • Assurer la traçabilité des DEEE (Ex : Formulaire de Suivi des Déchets).
    • Identifier les filières de traitement et de recyclage locales et régionales. Rechercher des partenariats publics/privés.
    • Mutualiser et unir ses forces avec d’autres organisations et porteurs de projets partageant les mêmes problématiques. Capitaliser et partager les informations (sur les besoins, les filières locales, le transport) et s’entraider.
    • Assurer une veille technologique sur les équipements (à basse consommation, moins polluants, plus facilement réparables).
    • Former le personnel à choisir, maintenir et réparer les équipements, et à gérer les déchets électroniques.
    • Communiquer sur les efforts et les résultats.
  • #2 Eviter et réduire

    Eviter d’acheter des équipements non nécessaires ou superficiels et avec des emballages inutiles. Réduire les achats d’équipements neufs ou énergivores. Les meilleurs déchets sont toujours les déchets que l’on ne produit pas : acheter les équipements adéquats, nécessaires, en quantité appropriées, et préférer les produits qui génèrent le moins de déchets possibles.

    Une organisation peut :

    • Eviter les achats inappropriés ou inutiles. Evaluer ses besoins électroniques et s’assurer que les appareils achetés couvrent un besoin avéré (utilité du téléphone 5G, d’ordinateur portable à écrans tactiles, de nombreux écrans).
    • Partager le plus possible d’équipements avec d’autres organisations (chaîne de froid, imprimantes, bureaux flexibles).
    • Ne jamais remplacer un équipement encore fonctionnel ou réparable (même par du matériel moins polluant).
    • Choisir en priorité du matériel reconditionné.
    • Pour les nouveaux achats, sélectionner des équipements à longue durée de vie, aussi verts que possible (écolabels, certifications, faible technologie, produits à partir de matériaux recyclés), facilement réparables ou modulaires.
    • Standardiser les équipements autant que possible, afin de développer des expertises spécifiques de support technique, ainsi que des stocks de consommables et de pièces détachées.
    • Refuser les emballages inutiles, réduire les produits dangereux, polluants ou produisant beaucoup de déchets, demander des contenants réutilisables ou consignés.
  • #3 Entretenir, réparer, et réutiliser

    Utiliser de manière appropriée, entretenir régulièrement et réparer systématiquement prolongent la durée de vie des appareils et réduisent la production de DEEE.  La réutilisation des équipements, en interne ou en externe (dons), permet aussi de prolonger la durée de vie des équipements.

    Une organisation peut :

    • Standardiser les procédures d’utilisation, de maintenance et de gestion du cycle de vie. Réaliser une maintenance préventive et corrective.
    • Sensibiliser le personnel aux enjeux et aux bonnes pratiques d’utilisation des équipements électroniques. Créer des fiches d’information ou des manuels si nécessaire.
    • Développer des compétences pour évaluer si un appareil doit être réparé ou jeté. Développer des ateliers de réparation et les compétences correspondantes en interne, ou faire appel à des ateliers externes.
    • Reconditionner (nettoyage, amélioration) et réutiliser à des fins identiques. Identifier les entreprises de reconditionnement dans la région d’intervention.
    • Partager l’information avec d’autres, évaluer et mutualiser le transport vers les entreprises de reconditionnement.
  • #4 Réemployer – utiliser autrement

    Les appareils électroniques vieillissants peuvent être utilisés à des fins moins importantes avant d’envisager leur élimination.

    Une organisation peut :

    • Réutiliser les ordinateurs dont la puissance n’est plus suffisante pour des usages moins exigeants (ordinateurs de salle de réunion, serveurs).
    • Faire des dons à des associations caritatives locales (écoles ou centres de jeunesse). Se méfier des dons aux pays en développement, qui n’ont pas ou peu d’infrastructures pour le recyclage et le traitement des DEEE.
    • S’assurer que l’élimination des EEE donnés à d’autres utilisateurs est convenue et comprise en informant les bénéficiaires des enjeux et des risques liés aux déchets électroniques.
  • #5 Trier et recycler

    Un tri approprié et systématique des DEEE est essentiel pour les opérations ultérieures de traitement ou de recyclage. Le tri doit être effectué le plus tôt possible dans la chaîne de production des déchets. Le recyclage permet d’éviter d’extraire de nouvelles matières premières et de produire de nouveaux équipements.

    Une organisation peut :

    • Développer des règles de tri en fonction des options d’élimination existantes. Former le personnel à ces règles.
    • Pré-trier les équipements en séparant, si possible, les composants les plus sensibles. Assurer une manipulation sûre des équipements dangereux.
    • Mettre en œuvre le tri le plus près possible du lieu de production des déchets.
    • Rechercher et évaluer les recycleurs locaux (ex : Weeecentre au Kenya). Certaines entreprises spécialisées récupèrent les métaux rares des DEEE et les revendent comme matières premières.
    • Partager l’information avec d’autres, développer et mutualiser les filières de transport des équipements vers les entreprises de recyclage.
    • Soutenir le développement ou le maintien des capacités locales de récupération et de recyclage (plaidoyer, collaboration avec d’autres organisations).
  • #6 Éliminer

    Les éléments qui ne peuvent être réduits, réutilisés ou recyclés seront éliminés. Les DEEE doivent être traités de manière spécifique, en considérant la dangerosité ou la préciosité de chaque élément et en partenariat avec les filières locales. Les déchets dangereux doivent être traités de manière adéquate, localement si possible, ou renvoyés vers des sites appropriés si nécessaire. La responsabilité de l’organisation ne se limite pas à l’élimination des déchets : il ne suffit pas d’avoir un contrat avec une entreprise certifiée d’élimination des déchets, il faut aussi savoir où vont les déchets et comment ils seront éliminés.

    Une organisation peut :

    • Utiliser les filières de traitement et d’élimination disponibles localement. Établir des partenariats. Soutenir le développement de capacités locales d’élimination, si nécessaire.
    • Capitaliser et partager les informations. Mutualiser les partenariats et les contrats avec d’autres organisations partageant les mêmes problématiques afin de réaliser des économies d’échelle (coûts et émissions de GES).
    • S’assurer que les déchets dangereux sont déclassés et démantelés de manière responsable. Envoyer les déchets dangereux qui ne peuvent pas être correctement éliminés localement vers des sites appropriés (et partager le transport et les contrats avec d’autres).
    • Impliquer le personnel qui voyage entre le siège et le terrain, pour ramener quelques kg de DEEE dans les pays disposant de filières adaptées ( » Take a waste « ). Attention : décision à pondérer en fonction de l’impact climatique du transport associé.
    • Stocker les déchets qui ne peuvent pas être éliminés correctement.
    • Ne jamais laisser les DEEE être éliminés dans des décharges sauvages.

Quelques points clés à considérer

Il est nécessaire d’adopter une approche « cycle de vie » et de bien prendre en compte différentes étapes essentielles, soit :


  • Définition des besoins (pour réduire les quantités utilisées)
  • Politique d’achat responsable
  • Exploitation (utilisation et maintenance)
  • Recyclage, démantèlement et élimination

 

Appliquer la méthode des R durant le cycle de vie du produit  :


  • Eviter (Refuse) – Eviter d’acheter si ce n’est pas nécessaire
  • Réduire (Reduce) – en utiliser moins
  • Réparer (Repair) – rendre utilisable à nouveau
  • Réutiliser (Reuse) – réutiliser pour le même usage
  • Réemployer (Repurpose) – utiliser pour un usage autre ou détourné
  • Recycler (Recycle) – transformer/utiliser les composants dans un nouveau cycle de production

Est-ce facile à mettre en œuvre ?

Comme pour beaucoup d’autres types de déchets, la principale difficulté, en amont, est de développer les connaissances et les compétences internes d’achats, d’utilisation et de maintenance responsables. C’est ce qui permettra  d’allonger la durée de vie d’un EEE, mais aussi de déterminer s’il doit être mis au rebut ou s’il est réparable.

En aval, c’est-à-dire une fois que les EEE deviennent des déchets (DEEE), la difficulté majeure est l’inexistence ou l’inefficacité des systèmes locaux de gestion des déchets (destruction ou recyclage). Peu de filières locales intéressantes existent, et les sites finaux de dépôt des déchets sont parfois difficiles d’accès. De plus, signer un contrat avec une filière officielle de traitement de déchets ne suffit pas ; il est important de savoir comment les déchets sont traités.

Un iphone cassé est posé sur une table en bois.
© Insung Yoon/Unsplash.

À considerer

  • Co-bénéfices potentiels

    • Réduction de la pollution.
    • Renforcement des capacités et de la résilience locale.
    • Création d’emplois en réparation, recyclage et traitement.
    • Contribution à l’économie locale.
    • Accélération et renforcement local des législations et compétences de traitement des déchets.
  • Conditions clés de réussite

    • Mobiliser et sensibiliser le personnel sur les questions environnementales et les éduquer aux risques posés par les DEEE sur les populations bénéficiaires de l’aide, non seulement à moyen et long terme (santé, pollution et changement climatique), mais aussi à court terme, avec la présence fréquente de substances à toxicité aiguë.
    • Développer les compétences internes (ou faire appel à des compétences externes) dans les domaines des achats, de la maintenance, de la logistique (approvisionnement, transport, stockage…), de l’analyse environnementale et de l’évaluation des filières de gestion des déchets.
    • Etablir des partenariats avec d’autres organisations afin de mutualiser certains équipements (chaîne de froid ou panneaux solaires, par exemple), et/ou certaines activités (maintenance, transport, tri, collecte, élimination …).
    • Définir le coût acceptable pour le recyclage et le traitement des déchets, notamment pour les plus dangereux.
  • Prerequisites & specificities

    • The waste management context will be very different from one region, country or even city to another
    • Access to local recycling and disposal facilities
    • Network of contacts with other organisation sharing the same issues locally
  • Potential risks

    • Increased internal costs
    • Increased complexity of internal processes
  • À réfléchir

    Envoyer des équipements électroniques d’occasion pour être réutilisés dans les pays en voie de développement – comme en Afrique – n’est pas forcément une bonne idée d’un point de vue environnemental (sauf si l’on tient compte de la capacité locale de prendre en charge la fin de vie des DEEE). En effet, contrairement aux pays les plus riches, il existe peu d’infrastructures de recyclage et traitement des DEEE dans les pays en voie de développement, en particulier dans les pays les moins avancés. Les déchets terminent généralement leur vie dans des décharges légales ou illégales, contribuant à la pollution de l’environnement local et parfois à de nouvelles crises sanitaires.

Bon à savoir

Au-delà du danger immédiat que représentent les DEEE, l’extraction des métaux rares nécessaires à la fabrication de nos smartphones, ordinateurs, panneaux solaires, batteries au lithium et autres objets connectés, est elle-même une industrie polluante. Les grands pays producteurs tels que la Chine ou la République Démocratique du Congo, par exemple, connaissent des pollutions et des situations sanitaires désastreuses dans et autour des mines. (8)

Ajoutés aux enjeux environnementaux et humains, la pénurie future des métaux précieux que contiennent les DEEE doit encourager un recyclage maximal. En effet, les cours du nickel ou du lithium pour les batteries électriques sont en forte hausse et certains métaux pourraient bientôt manquer (gallium, indium, yttrium, tantale …). Pourtant, ces métaux sont présents dans de nombreux déchets électroniques sans être pour autant récupérés ni recyclés. (9)

On estime à 57 milliards de dollars américains les matériaux récupérables qui ont été jetés ou brûlés sous la responsabilité des producteurs dans les régions du monde sans législation. (10)

Expériences réussies

Groupe LaPoste – réparation, réemploi et valorisation des équipements électriques et électroniques

Le groupe La Poste déploie une gestion plus vertueuse de ses téléphones mobiles et tablettes : réparation, puis réemploi et recyclage. En 2020, 7 300 téléphones intelligents et tablettes ont pu être réparés et remis en service auprès des collaborateurs. 3 100 ordinateurs et écrans, ainsi que 18 000 téléphones portables, encore fonctionnels mais qui ne répondaient plus aux besoins de La Poste, ont pu bénéficier d’une seconde vie auprès d’autres organisations.  Le groupe a produit 950 tonnes de DEEE dont 94% ont pu être valorisés. (11)

Centre DEEE au Kenya

Le Centre des déchets d’équipements électriques et électroniques, basé au Kenya, propose des services de sensibilisation, de formation et d’élimination des déchets électriques et électroniques, conformément aux réglementations sur les déchets, l’environnement et la santé publique. Le Centre WEEE gère des opérations respectueuses de l’environnement et s’engage à éliminer les déchets électriques et électroniques de manière efficace, sûre et prudente. (12)

Outils et bonnes pratiques

Recyclage de déchets électroniques dans divers pays

Pour aller plus loin

  • Suivi mondial des déchets électroniques

    Le Global E-waste Monitor 2020 présente le défi mondial des e-déchets et explique comment ce défi s'inscrit dans les efforts internationaux pour atteindre les ODD (Objectifs de Développement Durable), créer une économie circulaire et des sociétés durables (en anglais)

    En savoir plus
  • La gestion des déchets des acteurs de l'aide

    Cette étude réalisée par le Groupe URD et le CEFREPADE montre qu’Haïti présente des opportunités de recyclage et de récupération intéressantes, réaffirme l’importance de la prévention et du choix des matériaux utilisés dans le cadre des programmes (achats responsables) ainsi le besoin de sensibilisation en interne sur les bonnes pratiques

    En savoir plus
  • Ghana : avec les forçats des déchets électroniques

    Dans la banlieue d’Accra au Ghana se trouve un dépotoir géant où sont déversés ordinateurs, télévisions ou autre matériel informatique en provenance des pays développés

    En savoir plus
  • Utilisation des déchets électroniques

    Accélérer le recyclage des déchets électroniques est une urgence car l'extraction de métaux précieux n'est pas durable (en anglais)

    En savoir plus

Sources

(1) ‘Equipements électriques et électroniques’ ou ‘EEE’ : les équipements dont le bon fonctionnement dépend de courants électriques ou de champs électromagnétiques, ainsi que les équipements de production, de transfert et de mesure de ces courants et champs, conçus pour être utilisés à une tension ne dépassant pas 1 000 volts pour le courant alternatif et 1 500 volts pour le courant continu. En savoir plus.

(2) WEEE Forum, « International E-Waste Day: 57.4M Tonnes Expected in 2021 ». En anglais. En savoir plus.

(3) The Global E-Waste Monitor 2020. En anglais. En savoir plus.

(4) The Global E-Waste Monitor 2020. En anglais. En savoir plus.

(5) The Global E-Waste Monitor 2020. En anglais. En savoir plus.

(6) WEEE Forum, « International E-Waste Day: 57.4M Tonnes Expected in 2021 ». En anglais. En savoir plus.

(7) The Global E-Waste Monitor 2020. En anglais. En savoir plus.

(8) Ideas4Development, « Avec les métaux rares, les pays riches ont délocalisé la pollution », 2019. En savoir plus.

(9) BBC, « Mine e-waste, not the Earth, say scientists ». En anglais. En savoir plus.

(10) WEEE Forum, « International E-Waste Day: 57.4M Tonnes Expected in 2021 ». En anglais. En savoir plus.

(11) La Poste Groupe, « La deuxième vie des équipements électriques et électroniques du groupe La Poste », 2021. En savoir plus.

(12) WEEE Centre. Consulter leur site.

 

Photo de couverture © Set Sj/Unsplash.