Un individu pratiquant les écogestes au bureau circule à vélo.

Ecogestes au bureau – Individus

Impliquer le personnel dans l’écologisation de ses pratiques de bureau est une étape essentielle pour initier un changement de comportement à long terme et créer un effet d’entrainement dans toute l’organisation et au-delà. 

Comment les pratiques de bureau influencent-elles le climat ?

La responsabilité sociétale des entreprises (RSE) vise entre autres à réduire l’impact des opérations sur l’environnement. Adopter des pratiques vertueuses repose sur la réduction de la consommation d’énergie, des déchets et des émissions de CO2, une chaîne d’approvisionnement plus éco-responsable et le soutien aux initiatives écologiques. Un effet d’entrainement s’enclenche avec le personnel et d’autres organisations qui  s’en inspirent. 

Pourquoi les actions individuelles sont-elles importantes ?

Chacun peut prendre des mesures quotidiennes pour réduire son empreinte carbone et environnementale, dans sa vie privée mais aussi au travail.  Au sein de leur organisation, les individus peuvent agir de diverses manières, par exemple en économisant l’énergie, l’eau et les ressources, en adoptant un mode de transport écologique ou en réduisant les déchets. En inspirant d’autres collègues, ils créent un effet domino et déclenchent davantage d’actions climatiques au sein de l’organisation comme à la maison. Quel que soit leurs fonctions au sein de l’organisation, les actions individuelles comptent. Les organisations peuvent aussi s’appuyer sur elles pour justifier une ambition climatique plus forte. 

Pourquoi est-ce une question clé pour le secteur de l'aide ?

Les crises humanitaires seront de plus en plus la conséquence de crises climatiques. Il est donc important d’agir pour mieux les prévenir. Par ailleurs, adopter des écogestes au bureau lorsqu’on travaille dans une organisation de l‘aide est un facteur d’exemplarité et de cohérence entre les valeurs portées par ce secteur, la mission de l’organisation et les pratiques quotidiennes.

Comment peut-on agir ?

Il existe des mesures simples qui peuvent être prises dans chaque bureau pour aider à réduire l’impact environnemental individuel et collectif. Venir au bureau en transport en commun ou à vélo. Consommer moins de viande. Rapporter la nourriture non consommée à la maison. Imprimer moins. Bannir le plastique à usage unique. Prendre soin du mobilier et des équipements informatiques 

Trois poubelles rouges, jaunes et vertes pour écogestes au bureau.
© Nareeta Martin/Unsplash.

Quels sont les gains ?

Les écogestes au bureau sont innombrables, faciles à appliquer dans des régions et des contextes différents et visibles par tous. En suggérant des écogestes autour d’eux et en agissant directement, les individus peuvent réduire concrètement leur impact sur l’environnement, ressentir une certaine fierté personnelle, une raison d’être au travail, et inspirer leurs collègues et leur organisation. 

  • Point d'attention

    L’organisation doit créer un environnement de travail stable et de confiance au sein duquel le personnel se sent à l’aise pour suggérer et prendre des mesures proactives concernant l’environnement. Si l’organisation apporte un soutien suffisant, ces pratiques écologiques individuelles peuvent devenir plus fréquentes et servir de base à une politique plus ambitieuse de responsabilité environnementale de l’entreprise (approche ascendante).

Chiffres clés

62 %

6 000 feuilles de papier sont imprimées chaque année par un employé de bureau britannique moyen, dont environ 62 % sont gaspillées ou inutiles (1)

70 %

Jusqu’à 70 % de l’énergie peut être économisée en mettant les ordinateurs en mode veille (2)

1.3 milliard de tonnes

Environ 1,3 milliard de tonnes de nourriture sont gaspillées chaque année (3)

3,8 %

3,8% des gaz à effet de serre dans le monde sont émis par le secteur numérique (4)

Solutions clés

Outils et bonnes pratiques

Sources

(1) WWF UK, Lets make our workplaces sustainable, 2020. En anglais. En savoir plus.

(2) Gouvernement français DITP, Le guide éco-responsable, 2020. En savoir plus.

(3) WWF, Food. En anglais. En savoir plus.

(4) QQF, Pollution numérique. En savoir plus.

 

Photo de couverture © Yannis Papanastasopoulos/Unsplash.