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© Amy Reed/Unsplash.

Toilettes sèches

  • Eau
  • Assainissement

Les toilettes sèches sont une alternative écologique et économique aux toilettes conventionnelles car elles ne nécessitent pas d’eau pour fonctionner. Les toilettes sèches peuvent être utilisées pour garantir l’accès à des installations sanitaires sûres et résilientes dans le monde entier – en particulier dans les régions où l’eau est rare – et dans les contextes humanitaires. Les toilettes sèches apportent une solution à la gestion des boues fécales et à la pollution de l’eau. Les déchets humains provenant des toilettes sèches peuvent également être transformés en engrais naturel et soutenir l’agriculture locale.

Pourquoi est-ce important ?

Seules deux personnes sur cinq dans le monde ont accès à des services d’assainissement gérés en toute sécurité. 4 milliards de personnes souffrent de pénuries d’eau pendant un mois ou plus par an, ce qui indique de manière significative et alarmante qu’il n’y a pas assez d’eau pour répondre à la demande humaine. (1)

Dans de nombreux pays, l’absence de gestion et de traitement des matières fécales constitue un problème sanitaire majeur. Aujourd’hui, près de deux milliards de personnes utilisent une source d’eau potable contaminée par des matières fécales, ce qui les expose au risque de contracter le choléra, la dysenterie, la typhoïde et la polio. L’Organisation mondiale de la santé estime que l’eau potable contaminée est à l’origine de plus de 500 000 décès dus à la diarrhée chaque année. (2)

Les toilettes sèches n’ont pas besoin d’eau pour fonctionner. Les ressources en eau potable ne sont donc ni utilisées ni polluées. Les toilettes sèches sont une solution peu coûteuse, facile à utiliser et rapide à mettre en œuvre, qui permet de lutter efficacement contre la pénurie d’eau et la pollution. Elles sont essentielles pour pallier au manque d’infrastructures hydriques et d’assainissement dans les régions où l’eau se fait rare. Elles contribuent à améliorer l’hygiène des utilisateurs et la gestion des déchets organiques. (3)

Les déchets des toilettes peuvent être compostés et utilisés comme engrais organique à la place de produits chimiques, dont l’utilisation contribue à l’appauvrissement des sols dans le monde entier. Les toilettes sèches constituent donc également un moyen durable de lutter contre la pollution chimique et l’appauvrissement des sols en éléments nutritifs dans le monde entier.

Chiffres clés

2 milliards

de personnes utilisent une source d’eau potable contaminée par des matières fécales. (4)

1,7 milliard

Environ 1,7 milliard de personnes vivent sans installations sanitaires de base et environ 500 millions d’entre elles pratiquent la défécation à l’air libre. (5)

15,000

Des toilettes sèches permettent d’économiser 6 à 9 litres de chasse d’eau, soit 45 litres par jour et environ 15 000 litres d’eau potable par personne et par an. (6)

2nd

La chasse d’eau est le deuxième poste de consommation d’eau dans une maison en France. (7)

Quelle est la solution ?

Les toilettes sèches n’utilisent pas d’eau. Les excréments tombent dans un récipient. Des matières organiques sèches et riches en carbone, telles que de la sciure, des copeaux, de la paille fine ou du foin, doivent ensuite être ajoutées. Le tout est ensuite composté. Les excréments finissent par disparaitre naturellement.

Le récipient peut être un simple seau d’environ 20 litres, généralement placé dans une boîte en bois. Il est alors nécessaire de vider le seau tous les 2 ou 3 jours. Il existe également des toilettes sèches avec un grand récipient qui peuvent être utilisées pendant plusieurs semaines à plusieurs mois, voire une année.

Il existe deux types de toilettes sèches. Les toilettes non séparatives recueillent les matières fécales et l’urine dans le même récipient. Dans les toilettes séparatives, les matières fécales tombent dans un récipient et l’urine est évacuée séparément. Il existe de nombreux modèles de toilettes sèches, avec différentes variantes, pour s’adapter à toutes les circonstances, à tous les lieux et à tous les budgets. Cela va de la simple boîte en bois à construire soi-même, coûtant quelques dizaines d’euros, à des modèles plus sophistiqués, achetés prêts à l’emploi, coûtant des milliers d’euros.

La maîtrise de la technique de compostage est l’un des facteurs clés de réussite (ou d’échec) des projets de toilettes sèches. La phase de compostage se déroule soit directement dans le réceptacle des toilettes sèches, soit à l’extérieur (généralement dans un jardin). Le compostage s’accompagne d’une production de chaleur, surtout pendant la phase de fermentation. Il est très important de barrer l’accès au compost aux visiteurs (chiens, chats, enfants) en raison du risque de propagation d’organismes pathogènes. Le processus de compostage est long (2 ans).

Le compostage est un processus naturel de décomposition de la matière organique qui se transforme en un sol très fertile (compost, humus). Le sol résultant du compostage est une ressource pour les plantes. Une toilette sèche à compostage continu cherche à recréer les conditions nécessaires à un processus de compostage efficace.

Les excréments humains sont riches en azote (urine) et en matière organique (fèces). L’ajout de matières sèches (qui contiennent beaucoup de carbone) permet d’absorber l’humidité et d’équilibrer le rapport carbone/azote, favorisant ainsi la décomposition de la matière par compostage. Des micro-organismes transforment ces déchets en engrais. (8)

Actions clés

  • #1 Évaluer la situation, les besoins et le système

    Évaluer l’espace disponible et la distance par rapport à une ressource en eau (pollution potentielle). Les réponses à ces questions peuvent aider à analyser la situation. Quel type de toilettes sèches installer en fonction du nombre de personnes ?  Quelle doit être la taille du réceptacle (besoins, capacités) ? Le compost est-il utilisable sur place ou doit-il trouver preneur externe ? Quel type de matériau sec utiliser, sciure de bois, terre, feuilles séchées ? Quelle est la principale priorité de l’installation d’une telle toilette ? Quels sont les risques, les coûts, les avantages et les points d’attention ?

  • #2 Installer des toilettes sèches et localiser les sites de compostage

    Installer le modèle de toilettes qui convient le mieux aux utilisateurs d’un point de vue économique, culturel et selon les conditions locales des pays concernés. Afficher clairement le mode d’emploi aux utilisateurs. Choisir judicieusement les sites de compostage, à une distance sûre de toute installation publique ou ressource en eau. Les protéger des visiteurs indésirables.

  • #3 Former le personnel

    Former les personnes qui seront responsables de l’exploitation et de l’entretien du système, à la fois des toilettes et des sites de compostage. Créer une main-d’œuvre qualifiée.

  • #4 Nettoyage et entretien

    Les toilettes sèches doivent être bien entretenues et lavées avec soin par des professionnels bien formés, car il existe un risque élevé de transmission de maladies.  De même, le compost doit être bien géré. Respecter les règles d’hygiène pour la manipulation à tout moment.

  • #5 Sensibiliser les utilisateurs

    Informer et être transparent avec les utilisateurs sur l’importance et le fonctionnement d’une telle toilette et comment elle peut combattre ou répondre à certains problèmes rencontrés, de nature hygiénique (maladies), utilitaire (engrais organique sans produits chimiques), économique (réduction du prix de l’assainissement) et environnemental (pollution et pénurie d’eau).

  • #6 Collaborer avec les agriculteurs locaux

    Recherchez des agriculteurs locaux qui pourraient utiliser le compost produit à partir des déchets des toilettes. Informer-les de son potentiel en tant qu’engrais organique (gratuit) au lieu de produits chimiques.

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© Rifath Photoripey/Unsplash.

A considérer

  • Co-bénéfices potentiels

    • Économies d’eau et réduction significative de la consommation d’eau potable.
    • Amélioration de la résilience au changement climatique dans les zones de stress hydrique.
    • Réduction de la pollution de l’eau et du sol par les matières fécales.
    • Réduction des maladies.
    • Amélioration de l’hygiène et de la sécurité des utilisateurs.
    • Réduction de la pollution de l’eau et du sol par les engrais chimiques grâce à l’utilisation de compost.
    • Fertilisation naturelle du sol grâce au compost.
    • Économies d’argent.
  • Conditions préalables et spécifications

    • Peut être installé n’importe où sans nécessiter de travaux de rénovation importants.
    • Mobile.
    • Nécessite des stocks de sciure, de copeaux, de cendres, de paille, de terre.
    • Nécessite plus de temps et de ressources humaines que les toilettes traditionnelles à eau (entretien des toilettes et surtout gestion du compost).
  • Conditions de réussite

    • Acceptation sociale (résistance culturelle et psychologique), donc information et sensibilisation nécessaires des décideurs et utilisateurs.
    • Afficher clairement le mode d’emploi aux utilisateurs.
    • Bon dimensionnement des réceptacles et des sites de compostage, en fonction des besoins et des capacités.
    • Une bonne gestion et un bon entretien des toilettes, y compris la vidange régulière des récipients, en respectant les règles d’hygiène pour la manipulation.
    • Un bon stockage et transport des excréments, ce qui est plus difficile dans les contextes urbains.
    • Être techniquement appropriés et économiquement viables.
  • Risques potentiels

    • Peut parfois dégager des odeurs. Des matériaux secs et une ventilation adéquate limitent et éliminent les odeurs vers l’extérieur.
    • Peut atteindre les cours d’eau s’il n’est pas bien géré ou en cas de fortes pluies. L’emplacement des toilettes et des sites de compostage doit être choisi judicieusement.
    • Propagation locale de pathogènes si le compost n’est pas bien situé et géré. Les sites de compostage doivent être situés à bonne distance des installations publiques, en particulier des hôpitaux et des écoles.
    • Risque de transmission de pathogènes aux cultures maraîchères (légumes consommés crus) si le temps de compostage n’est pas assez long (risque plus faible qu’à partir d’une rivière).

Expériences réussies

Construction de toilettes et de kiosques à eau au Malawi

L’organisation caritative internationale Habitat for Humanity de Grande-Bretagne, en collaboration avec des partenaires locaux, a construit 135 toilettes sèches à compostage Ecosan et a aidé à former plus de 6 000 personnes à l’hygiène et à l’assainissement. Plus, de 135 familles ont bénéficié des nouvelles toilettes. (9)

Assainissement de base et compost de déchets organiques pour l'agriculture au Bénin

Le projet a permis de construire 30 latrines, 28 au niveau des ménages et deux à usage public au Bénin. En outre, un site de compostage a été construit pour retraiter les déchets organiques triés ainsi que les excréments hygiénisés. La collecte des excréments et des bidons d’urine est assurée par un groupe de jardiniers locaux qui est également responsable du processus de compostage et de la commercialisation du compost. De cette manière, les deux catégories de déchets, organiques et excrétoires, sont revalorisées à des fins agricoles, ce qui crée un marché du compost rentable et offre à l’agriculteur une alternative écologique aux engrais industriels. Grâce à ce projet, la pratique courante de la défécation en plein air est également réduite, ce qui permet de préserver la santé publique. Parallèlement, la communication et la sensibilisation à l’approche EcoSan augmentent son acceptation auprès d’un public plus large. (10)

Une ville chinoise moderne utilisant des toilettes sèches

Grâce à une coopération entre plusieurs acteurs internationaux et une collaboration avec le programme EcoSanRes et l’ASDI, une ville de 7000 habitants a été entièrement construite en utilisant des techniques durables d’approvisionnement en eau et d’assainissement. Le projet sino-suédois Erdos Eco-City a été achevé en 2007. Les habitations sont équipées de toilettes sèches à dérivation d’urine pour une utilisation ultérieure dans l’agriculture locale. Les matières fécales sont collectées, compostées et utilisées pour amender le sol. (11)

Sensibilisation aux toilettes sèches en Inde

Friend In Need India est une organisation qui fonctionne comme un laboratoire d’enseignement, de formation et de recherche-action à deux volets. Dans le cadre du projet « Improving WASH Infrastructure », FIN promeut l’utilisation de toilettes sèches conformément à la culture indienne. Bien que ce système ne soit pas nouveau dans la région (FIN a construit plus de 300 toilettes), la sensibilisation reste un défi dans le pays. C’est pourquoi FIN travaille sur des innovations en matière de conception et sur la construction de complexes de toilettes et de salles de bains de haute qualité et résistants au climat. (12)

Acceptation de l'assainissement écologique et valorisation agricole en Haïti

Le colloque « Assainissement en Haïti : perspectives de développement » a été organisé en 2011 par des ONG locales et internationales pour sensibiliser et former les acteurs locaux aux opportunités des toilettes sèches. L’approche sociale de la problématique de l’assainissement en Haïti a été présentée, ainsi que les solutions, les obstacles, les expériences et les actions en cours. (13)

Outils et bonnes pratiques

  • Présentation des toilettes sèches, Benjamin Lisan, 2013

    Diaporama illustré présentant les toilettes sèches, leur principe de fonctionnement, leur construction, leurs avantages, leurs inconvénients, leurs facteurs de réussite...

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  • Des toilettes qui font du compost - Des toilettes sanitaires à faible coût qui produisent un compost précieux pour les cultures dans un contexte africain, EcoSanRes, 2007

    Un guide contenant des informations pratiques pour la construction, l'entretien et les avantages des toilettes sèches dans les zones rurales, périurbaines et urbaines d'Afrique. Plusieurs types de toilettes sèches sont présentés en fonction des conditions locales, des coûts et des besoins finaux, ainsi que la manière dont le compost peut être obtenu à partir des excréments pour une utilisation dans les champs de culture. (en anglais)

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  • Compendium des technologies d'assainissement dans les situations d'urgence, Wash Netzwerk

    Le compendium est un outil de développement des capacités en ligne, complet et convivial, pour les solutions d'assainissement dans les situations d'urgence. Il soutient et permet la prise de décision par le filtrage et la configuration en temps réel de l'ensemble des solutions de la chaîne de services d'assainissement dans les situations d'urgence. Il fournit des informations détaillées sur les critères de décision clés pour les technologies d'assainissement d'urgence éprouvées, des informations sur les questions transversales et les études de cas disponibles, pertinentes pour prendre des décisions éclairées en matière de technologies d'assainissement dans les situations d'urgence. (en anglais)

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  • Compilation de 27 études de cas sur des projets d'assainissement durable en Afrique subsaharienne, SuSanA, 2011

    Des études de cas de projets d'assainissement durable dans le monde entier pour démontrer le large éventail de technologies disponibles pour les systèmes d'assainissement durable. Ces études de cas subsahariennes sont utiles pour les décideurs, les planificateurs, les chercheurs, les ingénieurs et le public intéressé. Les descriptions de projets bien menés et de projets moins réussis sont compilées ici afin que nous puissions tirer les leçons des erreurs du passé. (en anglais)

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  • Guide de bonnes pratiques : Toilettes séches à la maison, Toilettes Du Monde, 2009

    Ce guide présente des recommandations pour l'installation et l'utilisation de toilettes sèches à domicile avec des explications sur les grands principes de l'éco-assainissement, une présentation des différents types de toilettes sèches, des précisions sur la gestion des "sous-produits", des informations techniques pour l'installation de toilettes sèches à domicile.

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  • Guide de bonnes pratiques : Compostage des sous-produits de toilettes sèches, Toilettes Du Monde, 2010

    Il s'agit d'un guide résumant les grands principes et les bonnes pratiques à respecter pour l'utilisation de toilettes sèches à l'échelle familiale. Il vise à fournir des informations claires aux personnes qui utilisent ou souhaitent utiliser des toilettes sèches.

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  • Un guide d’ingénieur pour la latrines, Eau, Ingénierie et centre de développement, 2012

    Cette brochure présente les caractéristiques de conception, de construction et d'entretien des toilettes sèches, qui contribuent à améliorer la sécurité et le confort des utilisateurs. (en anglais)

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  • Recommandations pour une utilisation sûre de l'urine et des matières fécales dans les systèmes d'assainissement écologiques, EcoSanRes, 2004

    Ce guide rassemble dans un rapport EcoSanRes des recommandations pour une utilisation sûre des fèces et de l'urine dans les systèmes d'assainissement écologiques, avec des recommandations pratiques pour une utilisation en agriculture après compostage. Le rapport aborde ensuite les questions suivantes : micro-organismes pathogènes dans les fèces ; voies de transmission dans l'environnement ; réglementations et directives sur les risques ; traitements pour assainir les fèces ; recommandations pratiques pour l'utilisation en agriculture ; utilisations alternatives de l'urine et des fèces ; aquaculture ; besoins identifiés pour une recherche plus approfondie et lacunes dans les connaissances ; et besoins identifiés pour l'adaptation des directives aux conditions locales. Il conclut par des recommandations sur les toilettes écologiques, le traitement et l'utilisation de l'urine et des fèces, et quelques aspects pratiques.

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To go further

  • Programme EcoSanRes

    Le programme EcoSanRes (Ecological Sanitation Research) vise à développer et à promouvoir l'assainissement durable dans les pays en développement par le biais du renforcement des capacités et de la gestion des connaissances, afin de contribuer à l'équité, à la santé, à la réduction de la pauvreté et à l'amélioration de la qualité de l'environnement. Le site web d'EcoSanRes contient un large éventail d'informations utiles, allant des rapports, fiches d'information et études de cas aux affiches de sensibilisation et aux contacts locaux. (en anglais)

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  • Terr'Eau

    Terr'Eau est une organisation française qui propose sur son site web des documentations informatives sur les toilettes sèches, le compostage et les toilettes séparatives, les systèmes écologiques de traitement des eaux grises.

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  • pS-Eau Programme

    Le programme Solidarité-Eau (pS-Eau) est un réseau multi-acteurs français engagé pour garantir l'accès à l'eau et à l'assainissement pour tous et la gestion durable des ressources en eau (OMD 6) dans les pays en développement. Privilégiant l'appui aux acteurs locaux, il permet les échanges et organise le dialogue entre les acteurs de la coopération décentralisée et non gouvernementale depuis plus de 30 ans.

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Sources

(1) Rapport mondial des Nations unies sur la mise en valeur des ressources en eau, Nations unies, 2019. Lire ici.

(2) Article sur l’eau potable, Organisation mondiale de la santé, 2022. Lire ici.

(3) IISD, Toilettes sèches : une approche pour un assainissement sûr et traitement durables des eaux usées, IISD, 2019. Lire ici.

(4) Article sur l’eau potable, Organisation mondiale de la santé, 2022. Lire ici.

(5) Association des toilettes sèches de Finlande, Consultez leur site web ici.

(6) Que sont les toilettes sèches ? Ecosave. Lire ici.

(7) Toilettes sèches : avantages, désavantages, couts and régulations, Blog Habitat durable. Lire ici.

(8) Toilettes sèches, Pseau, 2013. Lire ici.

(9) Habitat for Humanity UK, Building Toilets & Clean Water Kiosks in Malawi. (en anglais) Lire ici.

(10) Sustainable Sanitation Alliance, Combined solid waste management and basic sanitation Lokossa, Mono region, Benin – Case study of sustainable sanitation projects, 2014. (en anglais) Lire ici.

(11) Terr’eau, Projet novateur en Chine. Lire ici.

(12) Friend in Need India, Wash Innovations. (en anglais) Lire ici.

(13) Acceptation de l’assainissement écologique et valorisation agricole en Haïti, 2011. Lire ici.

 

Photo de couverture © Amy Reed/Unsplash.