Pourquoi est-ce important?
Les voyages d’affaires en avion sont parmi les causes principales de l’empreinte carbone d’une organisation. Ces voyages en avion ont une empreinte carbone qui doit être réduite dans toutes les institutions et, lorsqu’ils sont indispensables, ils doivent se conformer à des normes de voyage durables.
Quelle est la solution?
Si un vol est inévitable, il faut privilégier les trajets plus économes en carburant. Il est possible de réduire considérablement les émissions de carbone en préférant les vols directs aux vols avec correspondance, car ils offrent un trajet plus court et permettent d’économiser du carburant lors des cycles d’atterrissage et de décollage. Les vols directs offrent également une trajectoire sans détours. Une étude menée aux États-Unis a montré que 40% de la réduction est due à des itinéraires plus courts et 60 % au cycle d’atterrissage et de décollage.(1)
La solution des ‘vols directs’ est relativement facile à mettre en œuvre et avantage le personnel en déplacement. Elle est facilement vérifiable, mesurable et raportable.
Point of attention
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                            Point d'attentionLes vols directs ne concernent que les vols sans escale – les escales consomment plus de carburant, même si le passager reste dans le même avion. 
Actions clés
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                            #1 Créer une règle de priorité pour les vols directsMettre à jour ou créer la politique de voyage et de dépenses de l’organisation, et inclure une règle de priorité aux vols directs (lorsque des vols directs existent) pour tous les billets d’avion. Contacter l’agence de voyage pour mettre en œuvre cette règle pour toutes les réservations de voyage. 
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                            #2 Les exceptions doivent être raresLes exceptions ne doivent concerner que les vols qui présentent des différences de coût extrêmes et les itinéraires pour lesquels il n’existe pas de vols directs. 
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                            #3 Prise de décision pour les coûts excessifsCréer un outil de décision qui détermine les coûts supplémentaires acceptables pour les vols directs. Il peut s’agir d’un pourcentage du coût de base (25 % de surcoût, par exemple) ou d’un montant fixe. 
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                            #4 Quantifier les gainsQuantifier les gains obtenus, par exemple à l’aide d’un outil de suivi des émissions de carbone. 
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                            #5 Atténuer les coûtsL’organisation doit également reconnaître et accepter que des coûts supplémentaires peuvent survenir. Une bonne planification est essentielle pour réserver les vols à l’avance et économiser sur le prix des billets d’avion. Inclure une politique qui exige des employés qu’ils réservent leur vol dans les 10 jours suivant la réception de leur mission de voyage, est une bonne pratique à suivre par exemple. 
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                            #6 Communiquer et sensibiliser les employésSensibiliser les employés à l’importance des vols directs. Le succès de la politique dépend de la compréhension et de la participation du personnel, qui réserve souvent ses propres vols. 
À prendre en considération
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                            Co-bénéfices potentiels- Le temps de trajet est réduit
- Les employés sont plus reposés lorsqu’ils arrivent à destination
- Pas de transfert de bagages nécessaire.
- Le risque de manquer un vol de correspondance est réduit.
- Réduction des frais d’hôtel liés aux longs transferts (programmés ou dus à des retards).
- Réduction de la pollution atmosphérique et sonore.
 
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                            Conditions de réussite- Sensibiliser le personnel à l’importance des vols directs.
- Impliquer les dirigeants de l’organisation dans le processus de décision pour s’assurer de leur acceptabilité.
- Réserver les vols à l’avance afin de réduire les coûts.
 
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                            Conditions préalables et spécificités- Pour mettre en œuvre cette solution, la politique de voyage de l’organisation doit être adaptée ainsi que l’outil de réservation de voyages.
 
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                            Risques potentiels- Les vols directs peuvent être plus coûteux.
 
Outils et bonnes pratiques
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                                    Rester Sur Terre Guide sur les politiques de voyage, (EN)Un guide pour les organisations qui souhaitent réduire l'impact de leurs voyages aériens sur le climat. Lire ici
Pour aller plus loin
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                                    Émissions de carbone de l'aviation, choix des itinéraires et destinations touristiques : les vols sans escale sont-ils une solution ? 2019, (EN)Cet article analyse si les vols sans escale vers des destinations touristiques réduisent les émissions liées au transport aérien par rapport aux vols avec correspondance, et conclut que les itinéraires directs émettent en moyenne environ 100 kg de CO₂ de moins par personne. Lire ici
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                                    Existe-t-il un moyen durable de prendre l'avion, 2021, (EN)Cet article de The Independent examine les différentes façons dont les particuliers et les entreprises peuvent réduire leurs émissions liées aux voyages en avion. Lire ici
Voyages professionnels
 
                                                
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                                            Sources
(1) K.D. Debbage, N. Debbage, ‘Aviation carbon emissions, route choice and tourist destinations: Are non-stop routes a remedy?’, Annals of Tourism Research, 2019, Disponible ici, (consulté le 29 juillet 2025).
(2) H. Tuppen, ‘Is there a sustainable way to fly?’, Independent, 2021, Disponible ici, (consulté le 29 juillet 2025).
(3) ICAO, ‘Carbon Emissions Calculator’, ICAO, Disponible ici, (consulté le 29 juillet 2025).
(4) Rester sur Terre, ‘Community of Grounded Organisations’, Rester sur Terre, Disponible ici, (consulté le 29 juillet 2025).
Remerciements et crédits
Dernière mise à jour le 19 Octobre 2025.
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Photo de couverture © William Bayreuther/Unsplash.
 
                